Un site utilisant WordPress.com

Archives de février, 2009

Le Pardon et le Repentir

Salam alaykoum,
 
 

Le pardon et le repentir

Shaykh ‘Abd Al-Malik Ramadanî

 

Allah dit (dans le Coran) : « N’adorez qu’Allah. Moi, je suis pour vous, de Sa part, un avertisseur et un annonciateur. Demandez pardon à votre Seigneur, et repentez-vous à Lui. Il vous accordera une belle jouissance jusqu’à un terme fixé, et Il accordera à chaque méritant l’honneur qu’il mérite. Mais si vous tournez le dos, alors je crains pour vous le châtiment d’un grand jour» (Hûd : verset 2-3)

A plusieurs reprises dans cette sourate, le repentir est associé à la demande de pardon, et ces versets sont les premiers. Allah nous informe également concernant le récit de Hûd qu’il a dit à son peuple : « Ô mon peuple, implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui pour qu’Il envoie sur vous du ciel des pluies abondantes et qu’Il ajoute force à votre force. Et ne vous détournez pas [de Lui] comme des coupables. » (Hûd : verset 52)

 

Le troisième endroit concerne Sâlih à propos duquel Allah nous informe qu’il a dit à son peuple : « Implorez donc Son pardon, puis repentez-vous à Lui. Mon Seigneur est bien Proche et Il répond aux appels. » (Hûd : verset 61) Le quatrième endroit concerne Shu’ayb à propos duquel Allah nous informe qu’il a dit à son peuple : « Et implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui. Mon Seigneur est vraiment Miséricordieux et Plein d’amour. » (Hûd : verset 90) Il dit également dans sourate Al-Mâ’idah : « Ne vont-ils pas se repentir à Allah et implorer Son pardon ? En effet, Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (Al-Mâ’idah : verset 74)

Le secret de cela est peut être que puisque l’homme commet des péchés, il a besoin de demander pardon à son Seigneur pour ses péchés, et c’est là la demande de pardon mentionnée dans les versets précédents. L’homme a également besoin d’une volonté forte de ne pas revenir à ses péchés, et c’est là le repentir dont la mention s’est répétée dans les versets précédents.

 

L’homme est très insouciant donc il a besoin d’être protégé de ses péchés passés et de prendre garde aux péchés futurs. Sa parole : « Demandez pardon à votre Seigneur » concerne le passé et Sa parole : « puis repentez-vous à Lui » concerne le futur, comme l’a mentionné As-Shawkânî dans Fath Al-Qadîr (2/481).

Mais il est possible que l’attention de l’étudiant qui médite sur les versets de ce chapitre ait été attirée sur une troisième chose qui se répète également en dehors du commandement de la demande de pardon et du repentir, et cette chose réside dans Sa Parole : « N’adorez qu’Allah » qui apparaît dans les versets 2 et 26, et en trois autres endroits : 50, 61 et 84 sous la formulation : « Adorez Allah, vous n’avez pas d’autre divinité digne d’adoration en dehors de Lui. » Les deux éléments précédemment cités visaient à rectifier spécifiquement le passé et le futur, et il est connu qu’il existe trois temps, et le temps restant est le présent qui est le temps de réalisation du troisième ordre que nous venons de mentionner.

 

Cela a été souligné par Ibn Al-Qayyim  dans son livre unique Al-Fawâ’id (p.116-118) lorsqu’il dit :

« 
Viens ! Je t’invite à t’introduire auprès d’Allah et à Lui tenir compagnie dans la demeure de la Félicité, sans effort, ni fatigue, ni épuisement, par le chemin le plus court et le plus aisé. Pour cela, sache que tu vis un instant délimité par deux autres moments, et cet instant est en fait l’existence que tu mènes actuellement. C’est le présent délimité par le passé et le futur. Tu peux corriger le passé par le repentir, les regrets et la demande de pardon. Cela n’a rien de fatigant, d’épuisant et n’implique aucun effort harassant, car c’est un simple acte du cœur. Pour les actes futurs, abstiens-toi de commettre des péchés. Cette retenue n’est qu’un délaissement reposant, car ce n’est pas un acte accompli par les membres du corps qui te serait difficile à supporter. Il s’agit simplement d’une résolution et d’une intention fermes qui reposent le corps, le cœur et l’âme.

 

Rectifie le passé par le repentir. Quant au futur, prépare-le en t’abstenant de commettre des péchés, en prenant une bonne résolution et en ayant une ferme intention. Les membres du corps ne sont sollicités à aucun de ces deux moments, et ne se fatiguent ni ne s’épuisent. Tout le problème réside finalement dans l’instant présent situé entre ces deux moments. Si tu le gâches, tu auras gâché ton bonheur et ton salut.

 

Si tu le protèges en améliorant les deux moments avant et après lui comme vu plus haut, tu seras sauvé et tu gagneras le repos, les plaisirs et les délices. Cependant, protéger le présent est plus éprouvant que de corriger le passé et de préparer le futur. Protéger le présent, c’est imposer à son âme de s’occuper de ce qui lui est bénéfique et qui est plus à même de lui apporter le bonheur.

 

Les gens à ce sujet occupent des degrés très différents. Par Allah ! Il appartiendra vite au passé cet instant présent où tu peux faire des provisions pour l’au-delà dont la demeure finale est soit le Paradis soit l’Enfer. Si tu utilises cet instant présent comme un chemin menant vers ton Seigneur, tu atteindras alors le bonheur ultime et le succès éclatant durant cette courte période qu’est la vie, dont la durée est insignifiante par rapport à l’éternité.

 

Si en revanche tu préfères les désirs, le repos, les loisirs et les jeux, tes jours passeront comme un éclair, et laisseront place à une immense et éternelle douleur. La subir et la supporter est bien plus difficile et bien plus long que le fait de patienter face aux interdits d’Allah, face à Ses ordres et face à la résistance que l’on oppose à nos passions par amour pour Allah. »

L’explication qu’a donné Ibn Al-Qayyim des versets précédents est celle d’un homme qui connaît la voie des pieux prédécesseurs, imprégné des sens du Coran vers lesquels ils ont été guidés, et on rapporte dans Az-Zuhd Al-Kabîr de Al-Bayhaqî (2/196-197) un récit en ce sens d’après Al-Hasan : « Ce bas monde est fait de trois jours : hier est parti avec ce qu’il contenait. Quant à demain, il est possible que tu ne le vois pas. Et le jour présent est celui qui t’appartient, alors œuvre en lui. » Il rapporte aussi de ‘Abd Allah Ibn Munâzil : « Celui qui se préoccupe du passé et du futur perd son temps sans aucun profit. »

Je dis (cheikh Ramadani) : Ceci pour celui qui délaisse le temps présent et se préoccupe des insufflations du passé, car cela l’empêche d’agir, surtout s’il est négligent, Satan ne cessera de le lui rappeler jusqu’à susciter en lui le désespoir. De même pour celui qui se préoccupe de l’avenir plutôt que du présent, il ne cessera d’être dans l’imaginaire et les figurations jusqu’à ce que sont cœur soit totalement absorbé par ses espoirs.

 

C’est pourquoi (Al-Bayhaqî) rapporte de Shamît Ibn ‘Ajlân : « Le croyant doit se dire : il y a trois temps. Hier est passé avec ce qu’il contenait. Demain est un espoir que tu n’atteindras peut être pas, et si tu es des adeptes du lendemain, alors demain vient avec la subsistance du lendemain, et avant demain il y a une journée et une nuit qui verront la disparition de nombreuses âmes, et il se peut que tu sois l’une d’entre elles, alors penser au jour d’aujourd’hui te suffit. »

 

Il rapporte également de Sa’îd Al-Kharrâz : « Se préoccuper du passé est une perte du temps présent. » Il rapporte aussi de Ibrâhîm Ibn Shaybân : « Celui qui préserve son temps et ne le perd pas en ce qui ne contient pas l’agrément d’Allah, Allah préservera sa religion et sa vie d’ici bas. »

 

Et il a été dit :

Profitez de moi car je disparais
Tirez profit de ce que vous avez vécu de mes admonitions

Le passé est perdu et l’espoir fait partie de l’invisible

Et tu ne possèdes pour toi que le temps présent

Source : Min Kulli Sûrah Fâ’idah, p.106-109.

Traduction faite par les frères de salafs.com

 

J’ajoute aussi que ceci est un rappel pour moi avant tous. il est intéressant de voir la corrélations des différents verset cité qui contiennent le pardon et le répentir associé, ceci est une preuve que ce livre (le Coran) vient d’Allah, en effet quand ont voit la sagesse qu’il y a dans le faite de lier le pardon avec le répentir alors ont comprend que ce livre (le Coran) n’a pas pu être inventé mais qu’il vient bien de la part d’Allah et que c’est bien la Parole d’Allah.

 

"Dis: ‹Voyez-vous? Si ceci (le Coran) émane d’Allah  ( et biensur c’est le cas ) et qu’ensuite vous le reniez; qui se trouvera plus égaré que celui qui s’éloigne dans la dissidence ?›  Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est cela (le Coran), la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute chose ? Ils sont dans le doute, n’est-ce pas, au sujet de la rencontre de leur Seigneur? C’est Lui certes qui embrasse toute chose (par Sa science et Sa puissance)." Saint Coran chapitre 41 verset  52,53, 54

Pourquoi avons nous été crée ?

salam alaykoum,
 
Pourquoi avons nous été crée ?
 
 
Question n°1 : Eminent cheikh, dans quel but l’homme a-t-il été créé ?
 
Réponse :
 
[…]
 
Nous disons donc, partant de ce principe, qu’Allah a créé les djinns et les hommes pour une raison extrêmement sage, dans un but louable, qui est de L’adorer. Allah dit en effet : « Je n’ai créé les djinns et les humains qu’afin qu’ils M’adorent » [adh-Dhâriyât, verset. 56]. Il dit également : « Pensez-vous donc que Nous vous avons créés en vain, et que vous ne serez pas ramenés vers Nous ? » [al-Mu’minûn, verset. 115]. Allah le Très Haut affirme également : « L’homme pense-t-il qu’on le laissera sans obligation à observer ? » [al-Qiyâma, verset. 36]. Et bien d’autres versets montrent qu’Allah a créé les djinns et les humains dans un but sage qui est de L’adorer…"
 
source: Fiqh ul-‘Ibâdât, Cheikh Muhammad ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn
 
 

L’émancipation de la femme

Salam alaykoum, voici un texte très bénéfique à la femme musulmane ainsi qu’à la femme non musulmane sur la valeur de la femme en islam, ce texte très utiles répondra aux questions répandues chez les non musulmans tels que " pourquoi l’homme hérite deux fois plus que la femme en islam ? " " la femme en islam peut elle travailler ? " et d’autres questions de ce genre, nous allons voir à travers les réponses donné à tous cela, la perfection et la justice de la religion islamique à l’égard de la femme, l’islam préserve la femme, il l’a honoré depuis bien longtemps et ne cesse de l’honorer, mais comme nous vivons dans une époque ou la femme est utilisé comme un vulgaire objet que l’ont affiche sur des pancarte publicitaire, une époque ou la mode pousse de plus en plus la femme à se dénudé aussi bien publiquement que dans sa propre maison, une époque ou la structure familiale est totalement éclaté et détruite par les moeurs occidentale, il n’est pas étonnant de voir les ennemis de  l’islam et de la femme ne cessant pas de combattre cet religion afin d’éloigné la femme de la pudeur, la dignité et de sa véritable place dans la société.

Bonne lecture à tous.

L’émancipation de la femme

Des paroles sélectionnées parmi les ouvrages du Sheïkh : Mohammed Amân el Jâmi  (savant musulman)

Allah a élu des Messagers parmi le genre humain. Il leur a chargé de transmettre aux terriens les messages célestes qui établissent la connexion entre le ciel et la terre. Ces missions étaient identiques dans les fondements ; le premier commandement qu’elles revendiquèrent fut : "Adorez Allah, vous n’avez point de dieu en dehors de Lui" (Saint Coran voir chapitre El A’raf ; verset 59). Cependant, elles étaient distinctes ou variées au niveau de la législation et de la voie à suivre. Chaque messager en effet était envoyé spécialement à son peuple. Il parlait la langue de son peuple et cheminait à la lumière d’une voie précise et d’une loi particulière et définie. La situation est restée ainsi, selon une certaine sagesse qu’Allah Seul peut pénétrer, pendant une longue période de l’histoire des hommes.

Or, quand le Seigneur a voulu parachever Ses Messages aux terriens, Il a élu parmi eux un prophète ; le Messager qu’Il a agréé porte le nom de Mohammed ibn ‘Abd Allah (Note de ma part: c’est le dernier des messagers envoyé aux humains), le Prophète arabe de la tribu Hachémite. Sa mission était adressée à l’humanité entière. Allah l’a créé dans cette ambition. Pour cela, Il l’a privilégié d’une certaine éducation et lui a conféré Ses propres soins. Il l’a instruit de la meilleure façon avant de l’envoyer en mission à l’humanité entière, après lui avoir fait connaître certaines prémices dans sa jeunesse et son enfance, et lui avoir doté de certaines prédispositions. Il a descendu sur lui le dernier des Livres sacrés, après lequel il n’y a plus aucun message céleste : le Noble Coran en l’occurrence.

 

Il est le Livre d’Allah prééminent sur toutes les écritures précédentes. Son Auteur (Allah) l’a qualifié ainsi : "Un livre sublime dont le faux ne peut provenir ni par devant ni par derrière". "Allah guide à travers lui, ceux qui ont suivi son agrément, aux sentiers du salut, Il les sort ainsi des ténèbres à la lumière par Sa Volonté, et les guide sur le droit chemin" (Saint Coran).  Il s’est chargé personnellement de le préserver : "Nous avons descendu le rappel, et il Nous revient de le garder" (Saint Coran). Il a par ailleurs confié son éclaircissement à Son loyal Envoyé, Mohammed (sal Allah alayhi wa salam) : "Nous avons envoyé sur toi le rappel afin que tu éclaircisses aux hommes ce qui leur a été envoyé" (Saint Coran). Il témoigne ainsi en sa faveur qu’il a effectivement éclairci le Livre, et qu’il a rempli parfaitement sa mission. "Il ne parle point sous l’effet des passions, il est plutôt inspiré par la Révélation" (Saint Coran). En regard de cette situation et de son rang, Allah a imposé aux hommes de lui obéir comme il a interdit de lui désobéir à travers Ses Paroles : "Obéissez à Allah et obéissez au Messager" (Saint Coran). Dans cet ordre, le Seigneur a contesté la foi de quiconque s’abstient de se soumettre à son jugement ou qui ressent une certaine gêne, un certain mécontentement, ou ne serait-ce qu’une quelconque hésitation face à son jugement. Il a révélé ( ) :  »Non!… Par ton Seigneur! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront demandé de juger de leurs disputes et qu’ils n’auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu’ils se soumettent complètement [à ta sentence]." (Saint Coran)

…Parmi les erreurs répandues dans les rangs des musulmans à notre époque, c’est que chaque clan, et parfois chaque personne, désire prendre de l’Islam le côté qui lui convient, en délaissant les autres. Il considère que la partie de l’Islam qu’il a adopté lui suffit pour se revendiquer musulman, et que cela lui permet de compenser les parties qu’il néglige de la religion et du culte.


 

(..) plus loin le cheikh dit :

 

L’affiliation d’un individu à la dernière révélation n’est pas valable, s’il ne se soumet pas à Son Maître  (note de ma part: Allah) à tous les niveaux. Il doit se satisfaire de Sa Sentence dans toute chose ; au niveau du dogme, de ses relations avec les autres, de l’économie, de la politique, aussi bien au cours de sa vie qu’au moment de mourir : "Dis : ma prière, mon offrande, ma vie et ma mort appartiennent à Allah le Seigneur de l’univers, sans lui vouer d’associé" (Saint Coran). "Par Ton Seigneur, ils ne peuvent prétendre à la foi, tant qu’ils ne te soumettent pas leurs litiges, et qu’ensuite, ils ne soient pas affligés par ton jugement en s’y résignant totalement" (Saint Coran) La parole du musulman :


 

j’atteste qu’il n’y a d’autre dieu en dehors d’Allah (note de ma part c’est a dire qu’il n’y a de vraie divinité qu’Allah et donc que  Lui seul mérite d’être adoré par conséquent), et j’atteste que Mohammed est le Messager d’Allah renferme toutes ces notions à la fois … elle implique aussi les dires : « J’agrée Allah comme Seigneur, l’Islam comme religion, et Mohammed comme Prophète et Envoyé. " (Rapporté par Muslim (386) selon Sa’d ibn Abî Waqqâs.)

Il ressort, en étudiant la religion musulmane, que les particularités et les responsabilités sont partagées entre les deux sexes ; les devoirs étant définis pour chacun, chacun est responsable de son domaine particulier. L’homme en effet, a des particularités que la femme ne lui partage pas, elle ne serait d’ailleurs pas capable de les assumer ni de les mener à bien. À l’inverse, la femme a des particularités qui ne conviennent pas à l’homme. Si l’une des deux parties veut s’ingérer dans les affaires de l’autre, la société risque d’en être troublée et de vaciller, en s’exposant ainsi au désordre (note de ma part : c’est exactement ce qui se passe dans la société occidentale en ce moment . Nous pouvons écouter certains Versets du Coran faisant état de l’organisation du foyer, et désignant les responsabilités réciproques. Ils assignent à l’homme le maintien et la direction de la famille, en ces termes : "Les hommes ont l’autorité sur les femmes, pour la prépondérance qu’Allah confère aux uns sur les autres, et pour les dépenses provenant de leur argent. Les vertueuses, résignées, protectrices en leur absence de ce qu’Allah a préservé)


 

Ce Verset explicite octroie à l’homme la gestion et la responsabilité de cette mini société, comme on peut le constater. Par ailleurs, Il n’a pas négligé de préciser la raison de ce choix en disant : "Pour la prépondérance qu’Allah confère aux uns sur les autres, et pour les dépenses provenant de leur argent". De plus, toute entreprise va incontestablement élire pour sa gestion la personne la plus compétente, la plus expérimentée, et la plus douée. Elle devra être dotée d’une certaine persévérance au travail, et d’un certain savoir-faire dans le domaine propre à son métier. La cellule familiale est du même ordre ; elle est l’une des structures les plus importantes de la société, et les plus périlleuses dans l’absolu. Elle offre, en effet, à la société des unités fournissant chacun sa brique dans l’élaboration de la collectivité humaine. L’édifice s’imprègne des qualités de sa construction en terme de force et de faiblesse.

Pour toutes ces raisons, l’Islam a confié à l’homme

cette responsabilité, dont la charge n’est pas des moindres, car justement, il est plus apte et plus capable de remplir cette mission. La femme objective ne peut que reconnaître ce constat. (…)

Or, s’il est confié à l’homme de représenter la politique et l’économie extérieure du foyer comme nous l’avons décrit, il incombe à la femme la responsabilité de la gestion intérieure. Elle doit veiller à la maison de son mari que ce soit en sa présence ou en son absence, et préserver ses biens. Elle doit s’occuper aussi des enfants, gérer le ménage, et toute autre affaire ménagère. Pour toutes ces raisons, elle pourra jouir du respect de la part de tous les membres du foyer, tant qu’elle garde sa charge intérieure, sans chercher à prospecter en dehors de ses compétences, dans les affaires qui relèvent exclusivement de celles de l’homme.

 

L’Islam confère à la femme la pleine liberté de se marier. Elle détient entre les mains le choix du mari qui lui convient sans que son tuteur lui impose un prétendant. Il ne peut la marier sans son consentement verbal et explicite dans le cas où cette dernière n’est plus vierge. Compte tenu de son expérience des hommes, celle-ci n’est pas gênée de dire oui ou non.

Quant à la jeune fille, son silence est synonyme d’approbation au moment de sa consultation qui est impérative. Si son père la marie très jeune (avant la puberté), elle jouit de l’alternative, dès son adolescence, d’accepter ou de refuser son mari, conformément à l’opinion de l’Islam dans le chapitre du mariage. L’Envoyé (Mouhamad sal Allah alayhi wa salam) a déclaré () : «On ne peut marié la femme non vierge sans son autorisation ni la fille vierge sans son consentement ; son silence étant le signe de son consentement. » Rapporté par el Bukhârî, selon Abû Huraïra.

(Concernant l’héritage), les partisans de l’égalité des sexes se focalisent sur ce point en particulier. Ils sont parvenu par ce biais, a égaré bon nombre de femmes musulmanes quelque peu naïves. Ils leur embellissent l’idée que l’Islam favorise l’homme par rapport à la femme en lui concédant une meilleure part d’héritage. Pour quelles raisons la part d’un mâle équivaut-elle à celle de deux femelles ? En réponse à cette question, je peux dire qu’effectivement l’Islam octroie au garçon l’équivalent de deux parts. (Note de ma part : les ennemis de l’islam aime prendre cet argument pour critiquer cet religion, le cheikh va nous expliquer la sagesse dans le faite que la part d’héritage de l’homme soit plus grande que celle de la femme, nous allons voir que ceci n’est en aucun cas par injustice mais pour le bien de l’homme comme celui de la femme)

Cette préférence dans l’héritage n’implique pas que l’homme soit privilégié par rapport à la femme à tous les niveaux, comme nous allons le voir par la volonté d’Allah. Cela n’implique pas non plus que le rang de la femme soit dénigré. Néanmoins, ce partage est juste et équitable. Pour le démontrer, il suffit de se référer à certains de nos propos précédents dans lesquels nous avons mis l’accent sur les responsabilités de l’homme, relatives aux dépenses du foyer (composé de l’homme, de la femme, et des enfants) qui sont seules à sa charge, en comptant également tous les proches se trouvant dans la nécessité. La femme n’est pas tenue de subvenir à ses propres besoins, ni à ceux de son mari, même si elle est plus riche que lui. Avant le mariage, son entretien est du ressort de sa famille. Est-il alors équitable de concéder à la femme entretenue la même part qu’à celui qui l’entretient ? Je suis persuadé qu’une femme objective va se précipiter de répondre à cette question avant même les hommes en disant : si cela devait arriver, ce ne serait pas juste. L’équité se trouve dans la formule promulguée par la religion musulmane qui répartit des parts équitables à chacun qu’Allah soit loué, Celui à qui les faveurs reviennent !

Il est institué à la femme musulmane tous les rituels au même titre que l’homme ; elle prie, elle jeûne, s’acquitte de l’aumône avec son propre argent, elle effectue le pèlerinage. Elle bénéficie ainsi pour ses actes d’adorations d’une récompense identique à celle de l’homme ; en aucun cas sa rétribution n’est moindre. Néanmoins, il lui est prévu certains allégements du rite, compte tenu de ses indispositions occasionnelles. Par exemple, lors de ses menstrues, elle est dispensée de la prière, sans ne devoir aucune compensation après sa période d’impureté en raison de la difficulté et de la gêne que cela peut engendrer. "Il ne vous est imposé aucune gêne dans la religion" (Saint Coran). Elle doit également, durant cette période se dispenser de jeûner. Cependant, elle doit récupérer ultérieurement ses jours manquant, dans un cadre plus large et dans la limite du possible, contrairement à la prière étant donné qu’il n’y a aucune difficulté à les rattraper. Après l’accouchement, la femme a les mêmes prérogatives que durant ses menstrues.

La femme musulmane libre jouit de toutes les libertés dans le domaine civique au même titre que l’homme. Elle a le droit d’effectuer des transactions commerciales (achat/vente), elle reçoit des donations, et peut se permettre d’en offrir, elle peut prêter, emprunter de l’argent, et disposer de son argent à sa guise. En définitive, elle bénéficie des mêmes prérogatives financières que l’homme.


Nous ne disons pas, contrairement à ce que l’on peut penser, que la femme n’a pas le droit de sortir de chez elle pour exercer un métier. Au contraire, la femme musulmane a l’initiative de travailler dans de vastes domaines professionnels. Prétendre que l’Islam empêche la femme de travailler, c’est porter atteinte à l’Islam et à son image. De dire également que ses possibilités de travail sont réduites, c’est encore avancer une opinion non fondée. La femme musulmane est en mesure de participer à la vie active, sans chercher cependant à encombrer son homologue masculin, ou de se mélanger avec eux, ou encore de s’isoler avec l’un d’entre eux. Elle peut très bien être fonctionnaire dans une école pour fille, directrice, ou secrétaire. Elle a la possibilité d’être médecin, infirmière, secrétaire ou d’avoir n’importe quelle fonction dans un hôpital pour femme, et tout autre emploi qui lui correspond. (Note de ma part: ceci afin de préservé la société de tout mal ainsi que les foyers et non pas par injustice, concernant le travail de la femme, cheikh al fawzan nous explique certaine condition comme le faite que la femme doit avoir besoin de faire ce travail ou que la communauté dans laquelle elle vit exige qu’elle fasse ce travail, si bien qu’on ne peut trouvé d’homme qui puisse faire ce travail. Elle doit faire cela après l’accomplissement du travail qu’elle a à la maison, qui est son travail premier. Que cela soit séparé des hommes et donc dans un environnement de femme pour évité tous maux comme expliqué plus haut voir Tanbihat ‘ala Ahkam takhtassu bil-Mu’minat (p. 6-11)

(note de ma part: le cheikh Mouhamad al jami donne ensuite un exemple ci-bas d’une femme sortant travailler, dévoilé, parfumer et marchant d’une manière a attiré les hommes 🙂

Cette femme est comme un plat appétissant ; son cuisinier ayant consacré pour sa préparation tous les efforts possibles. Ensuite, il le pose au milieu de la chaussée près des marais. Lorsque le couvercle est enlevé, celui-ci attire tous les insectes du coin alertés par l’odeur. Les mouches qui se sont agglutinées autour, viennent choir pour certaines dans ce plat à la vue des passants écœurés du spectacle, le visage renfrogné. À terme, il devient la pâture des chiens en bataille avec les insectes qu’ils doivent vaincre coûte que coûte.

Cet exemple correspond exactement aux femmes dévoilées et flâneuses. La femme musulmane doit épargner son honneur d’une telle dépravation en recouvrant le voile de la pudeur sur son visage, comme le Seigneur lui enjoint. Cela vaut mieux pour elle auprès d’Allah et aux yeux de la société. L’Islam désire à travers ces enseignements protéger le tissu familial, car son salut implique celui de la société en général, de la même façon que sa dépravation implique celle de la société. L’Islam a extrêmement veillé à ces notions, il n’a pas négligé ce cocon, même quand il s’agit de certains rites que la femme accomplit dans les assemblées regroupant la gent masculine et féminine en un même endroit, par exemple à l’occasion du vendredi ou des deux fêtes de l’Aïd. La religion a, en effet, veillé au bon déroulement de ces rituels.

(plus loin le cheikh dit)

La vie de couple se termine de deux façons :


1- Par le décès de l’un des deux conjoints. Dans la mesure où cela ne dépend ni de l’un ni de l’autre, nous préférons ne pas en parler.

2- Par le divorce ; notre discours portera sur cette forme de séparation.


Le divorce est considéré aux yeux de l’Islam comme une issue à une situation envenimée installée dans le couple, faisant ainsi régner un climat de discorde et de mésentente.

(plus loin le cheikh dit)


Pourquoi le divorce est-t-il laissé à l’initiative de l’homme uniquement sans qu’il puisse y avoir la moindre intervention de la femme ? Sauf bien sûr, dans le cas de l’annulation de l’acte qui est une séparation où le tribunal compétent joue un certain rôle. La femme ne prend donc pas une décision unilatérale comme il est notoire.


En réponse à cette question, nous pouvons dire : comme l’homme a à sa charge les dépenses de la dot et du ménage, il est logique de lui accorder le droit au divorce. En effet, il ne peut ainsi négliger en principe la vie conjugale qu’il a édifiée de sa sueur. Il est plus entrain à maintenir la société familiale dans un climat de sérénité et de bien-être, dans la mesure du possible. Si la répudiation était à l’initiative de sa compagne, on assisterait aux choses suivantes : nous verrions un homme fonder un foyer qu’il aurait meublé en vue de réaliser les objectifs escomptés de cette société. D’autre part, il y aurait une femme – diminuée mentalement – qui viendrait détruire cette entreprise et renverser les mobiliers à la moindre occasion vu qu’elle n’a pas participé aux charges au moment de sa fondation.

Elle peut aussi vouloir quitter sans scrupule cette compagnie afin d’en expérimenter une autre. (plus loin il dit)

(e-tabarruj) La position de l’Islam à l’encontre de ces pratiques païennes est évidente. C’est une position logique et naturelle, je dirais même qu’elle est pertinente pour les personnes à la raison saine. L’Islam est d’une fermeté intransigeante contre ces pratiques païennes ; surtout concernant le paganisme de s’isoler avec une femme étrangère. Le Prophète a affirmé à cet effet : « Un homme ne s’isole pas avec une femme sans que Satan ne soit le troisième élément de cette rencontre.» « Un homme ne doit pas s’isoler avec une femme sans mahram. » Voici les paroles du Messager de l’Islam, chers musulmans !

Il (Allah) a dit aussi en s’adressant à Son Prophète et Ami Mohammed (Sal Allah alayhi wa salam) : "Ô Prophète ! Dis à tes femmes, tes filles et aux femmes musulmanes de ramener sur elle leur tunique" (Saint Coran). Tels sont les commandements de l’Islam adressés à la femme, (plus loin le cheikh dit) Il commande la pudeur et la honte et prohibe la mixité ; la pudeur est une branche de la foi. En même temps, Il interdit vivement ces pratiques païennes qui constituent des moyens favorables à la perversion des mœurs lesquelles quand elles corrompent un peuple, le vouent à la perte et à la disparition, comme le poète le dit à travers ces vers :

Les peuples durent avec les mœurs

S’ils s’usent, les mœurs s’en vont et s’en iront

Le deuxième point sur lequel se polarisent les défenseurs de l’émancipation et de l’égalité de la femme, c’est le cas du voyage. Pourquoi, prétendent-ils, la religion musulmane ne permet-elle pas à la femme de voyager librement à l’instar de l’homme ? Celle-ci n’a même pas le droit de se rendre seule au pèlerinage ! Quelle en est la raison ? Le plus étonnant chez ces gens-là, c’est qu’ils inversent les valeurs pour mieux duper les autres. Ils font de la bassesse une dignité et de la dignité une bassesse, comme c’est le cas ici. Malheureusement, si la femme musulmane est crédule, elle se laisse abuser par ce genre de revendications. En accusant une certaine méconnaissance de sa religion, elle se laisse bercer par les sentiments d’antan.

En réalité, l’Islam n’empêche pas à celle-ci d’effectuer un voyage dans un cadre licite. Néanmoins, il soumet cette initiative à une seule condition. Cette restriction est en fait tout à son honneur, car l’Islam prend soin de préserver sa dignité, si ses détracteurs s’en rendaient compte ! Elle doit en fait voyager en présence de son mari ou d’un proche lui étant interdit de façon permanente, à l’exemple de son père ou de son frère. Ces derniers ne vont pas manquer au péril de leur vie de la défendre et de protéger son honneur. Ils feront écran aux loups, qui ne pourront ainsi l’atteindre si ce n’est qu’en passant sur leurs corps. De plus, ils prendront soin d’elle en cours de route. Ils seront à son service pour des tâches qu’elle n’est pas en mesure d’accomplir seule. Ainsi, cette restriction est-elle établie pour avilir la femme ou bien pour l’honorer ? C’est vraiment aberrant !

La femme musulmane doit bien méditer la réponse à cette question. Le voyage en tant que tel n’est nullement défendu. Elle a la possibilité de partir au hadj, entreprendre un voyage d’affaires, ou de visiter sa famille, ses proches, de voyager pour ses études, et pour toute autre raison tant que la condition initiale est respectée ; la présence du mari ou d’un mahram. Voici donc l’opinion de l’Islam concernant le voyage pour la femme, chers musulmans ! Le Prophète (Mouhamad sal Allah alayhi wa salam) a dit : « Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au Jour du Jugement Dernier, de voyager durant un jour, sans la présence d’un homme faisant partie de ses proches (mahram). » Il existe divers énoncés et plusieurs versions de ce Hadith ; toutes formulent la condition sine qua non de la présence du mari ou d’un mahram dont l’interdiction est permanente. Cela est tout à l’honneur de la femme, si elle en avait conscience. Allah, est certes le garant de la réussite !

Il est courant d’entendre des voix incrédules vociférer que l’Islam a privé la femme de ses droits. Par injustice envers elle, elle lui a, selon eux, brisé ses droits naturels. Dans sa tyrannie, elle ne lui a pas, à leurs yeux, attribué l’égalité à l’homme, etc. Toutes ses revendications sont reprises des écrits des ennemis de l’Islam dans leurs ouvrages traduits en arabe. En réalité, l’auteur de telles revendications compte parmi l’une des deux catégories suivantes : l’un est ignare et naïf. Il répète scrupuleusement des paroles récoltées de bouches en oreilles. Il se fait ainsi l’écho des rumeurs sans savoir si celles-ci sont fondées ; sa seule vocation c’est de rapporter les racontars répandus dans le public. Il se vante de connaître des choses qu’en fait il ignore. Beaucoup de gens se laissent impressionner par ce genre d’individus qui n’ont aucune connaissance théologique. Ce phénomène est tangible surtout chez les femmes intellectuelles qui n’ont pas fait des études islamiques, ou bien chez des femmes non cultivées qui succombent naïvement au discours de leurs compères.

Ces individus sont donc des égarés. Malheureusement, ils égarent par là même les personnes dupes qui ne savent pas qu’elles sont ignorantes. Les paroles suivantes conviennent tout à fait à ces gens-là :

Si tu ne sais pas que tu ne sais pas

C’est de l’ignorance ajoutée à de l’ignorance

L’autre est un conspirateur dont les ambitions sont de comploter contre l’Islam et ses adeptes. Il aspire ainsi à corrompre la religion et les mœurs en s’en prenant à la cellule familiale. Influencés par les ennemis de l’Islam, il est un parfait instrument pour mettre leur projet à exécution, dans leurs efforts acharnés en vue de mettre un terme à cette religion. L’un et l’autre profèrent partout ce slogan néfaste dans l’espoir d’égarer le maximum de gens. Nombreuses, en effet, sont les musulmanes ignorantes qui se laissent duper par ces manigances. Ces malheureuses se figurent que ce cri d’alarme est à même d’assouvir leurs ambitions. Elles ont ainsi ajouté leurs voix à la leur. La femme musulmane se laisse influencer par les slogans malsains pour sa foi, car elles se mettent à l’esprit que la religion lui porte atteinte. Cette religion au contraire lui a rendu sa dignité, si elle s’en rendait compte ! (plus loin il dit)


Allah est notre soutien ! La femme musulmane instruite doit donc se cultiver dans les affaires de sa religion pour connaître la position de l’Islam au sujet de la femme, et pour savoir quelle place il lui a réellement concédée afin de ne plus se laisser berner par le premier rabâcheur.


En parallèle, elle devrait jeter un coup d’œil dans les législations non musulmanes, comme la constitution française ou autre pour constater la différence avec la nôtre. Elle doit aussi se renseigner sur sa condition avant l’avènement de la dernière des religions. Elle était considérée comme une vile marchandise dénuée de toute valeur et de tout respect ; seul l’Islam lui a rendu son rang véritable.

Traduit par : Karim Zentici


tiré du site alminhadj